S'il y a bien une chose que je déteste, c'est quand on prévoit de faire quelque chose (avec quelqu'un, bien sûre) et que finalement ça ne se fait pas. Alors quand c'est comme ça, les raisons sont aussi diverses qu'elles sont fantasques; du genre, "Je ne veux pas qu'on regarde un film ensemble, parce que je risquerais de tomber amoureuse !" ..la logique féminine m'échappe parfois !!! Mais bon, ne jetons pas la pierre aux femmes.. elles ne sont pas les seules et uniques dépositaires de ce genre d'excuse ! Le fait est que, selon la personnes avec laquelle on décide de quelque chose, on peut y aller les yeux fermés ou non. La sensation que l'on reçoit quand ce que l'on avait prévu tombe à l'eau est assez diverse; une déception… surtout lorsqu'on avait fait des projets ou si l'on a eu le temps de se faire des idées.., une trahison, un peu aussi, dans le sens où on n'attendait que cela et que l'autre (ou un évènement indépendant des protagonistes du "rendez-vous") vous ôte cet "espoir", cette "attente". Quelque part, c'est comme si on vous avait fait une promesse et qu'on ne la tient pas. Par contre, il arrive parfois qu'un rendez-vous, loin d'être annulé (ou reporté), change de nature; et c'est là que se mêlent différents sentiments. car il dépend alors de VOTRE décision de poursuivre la rencontre prévue, avec le changement en question, soit de le rejeter. Mais que faire? Je pense que cela dépend tout simplement de la nature du RDV au départ. Si c'était simplement "aller au cinéma" et que ça devienne "aller faire un tour au jardin public", c'est pas dramatique. Mais je pense que là où se pose le vrai dilemme c'est quand une soirée intime, voire potentiellement sexuelle, se transforme en "prendre un verre dans un bar", par exemple. C'est hyper-frustrant !!! Imaginez, tout l'imaginaire qui se crée dans la tête du gars qui espère au fond de lui que de cette soirée en privé va découler peut-être une relation intime et à qui on annonce la veille du jour J, qu'il ne pourra rien se passer, faute de circonstance ou d'occasion. Mais bon... paraît-il que la patiente est une vertue; à voir !
